Mohammed Abdelkarim Al-Issa
Mohammed Abdelkarim Al-Issa est né à Riyad en 1965. Il est titulaire d’un doctorat de droit, spécialiste de droit comparé et constitutionnel.
Ancien ministre de la Justice saoudien, il devient Secrétaire général de Ligue Islamique Mondiale en 2016. Il est également président du Conseil international des juristes musulmans. Auteur de plusieurs ouvrages sur les droits de l’homme, il donne des conférences à l’international sur divers sujets juridiques et intellectuels. Il a reçu de nombreuses décorations et titres honorifiques à travers le monde en reconnaissance de ses actions pour la paix et la tolérance.
Erudit, connu pour ses propos modérés qui incitent à la paix et à l’harmonie, il condamne avec fermeté la violence et les crimes commis au nom de l’islam. « Le devoir de tout musulman est de respecter les lois du pays dans lequel il se trouve » a-t-il également affirmé à plusieurs reprises. Depuis son élection en 2016, il promeut le dialogue avec les autres cultures et religions et œuvre pour une meilleure cohésion dans le monde.
Son parcours en détail
En 2007, il est nommé vice président de la Cour des plaintes.
En 2009, il est nommé ministre de la Justice.
En 2012, il devient conseiller à la Cour Royale et président du Conseil international des juristes musulmans, puis il rejoint le département de droit et science politique de la King Saud University, Ryad.
En 2015, il est nommé superviseur général au Ideological Warfare Center auprès du ministère de la Défense.
Le 10 août 2016, Mohammad Al Issa est nommé Secrétaire général de la Ligue Islamique Mondiale et président de l’Union internationale des savants musulmans.
En 2017, il devient superviseur général du Centre King Salman pour la paix internationale situé en Malaisie.
En février 2017, il visite la Grande Mosquée de Paris, la cathédrale Notre Dame de Paris, et rencontre de nombreuses personnalités politiques, notamment à l’Assemblée Nationale, ainsi que des dirigeants d’institutions culturelles.
A Vienne, il est l’invité d’honneur de la Semaine des Nations Unies pour la culture et la religion.
En mars 2017 à Bruxelles, il rencontre les autorités belges et participe à des ateliers de la Commission européenne pour le dialogue interreligieux.
Au Kosovo, il rencontre la communauté scientifique en présence du mufti du Kosovo et du président du Parlement.
En avril 2017 en Afrique du Sud, il participe à la conférence Diversité et coexistence avec des représentants d’organisations internationales et des leaders religieux. Il rencontre le président d’Afrique du Sud et participe à un projet caritatif dans le village de Enanda.
En avril 2017, il rencontre, à Kuala Lumpur, le Premier ministre malaisien et souligne que l’islam protège les droits fondamentaux et les valeurs de paix.
Le mois suivant, il prend part à Londres à la Conférence sur la tolérance en Islam, en collaboration avec plusieurs universités londoniennes. Il y insiste sur l’incompatibilité de l’islam avec l’extrémisme incitant à la violence, trop souvent associée à l’islam.
En août au Japon, il participe à l’Assemblée mondiale des religions, rencontre le président du Parlement japonais et d’autres personnalités nationales ainsi que des représentants des musulmans japonais.
En Indonésie, il inaugure la construction d’une mosquée.
En septembre, il participe à une conférence internationale de la LIM à New York en présence de 450 savants et intellectuels du monde culturel et religieux.
Le 20 sept 2017 Mohammad Al-Issa rencontre le Pape François au Vatican en audience privée.
Ils dénoncent ensemble la violence et l’extrémisme et conviennent de lutter ensemble contre le terrorisme. Ainsi s’ouvre une nouvelle page d’amitié et de coopération entre le Vatican et le monde musulman.
Le 22 septembre 2017, il rencontre le ministre de l’Intérieur italien, Marco Minniti, et le directeur du Bureau officiel pour les affaires religieuses. Il prône le dialogue interreligieux et appelle les musulmans à respecter la Constitution, les lois et les traditions du pays ou ils résident. Il rappelle également qu’il est important de participer avec responsabilité à la vie du pays et de vivre sa foi sans entrer en conflit avec les autres.
En 2018, le Galileo International Award lui est attribué pour avoir promu la paix, l’harmonie et la tolérance à travers le monde.
En 2019, il devient Docteur Honoris Causa de l’Institut d’orientalisme de la République fédérale de Russie.
Il reçoit également, des mains du président de la République du Sénégal la plus haute distinction honorifique pour sa promotion d’une religion modérée et pour ses actions humanitaires à travers le monde.